LA DEUXIÈME RÉUNION DU PROJET EUROPÉEN CAN-MDS II (réponse coordonnée aux violences et aux négligences envers les enfants à travers un ensemble de données minimales) s’est déroulée entre le 2 et le 5 décembre à Athènes. Sur son site, l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) a rappelé que « le dispositif a été développé pour pallier un manque de données (relatives aux situations de violences et/ou de négligences envers les enfants) et pour faciliter le repérage de la maltraitance. Il est centré autour d’une application informatique qui permet d’enregistrer les cas de violence et/ou de négligence, qui sera testée en 2020 à différents niveaux, national, régional, local, au sein des six pays participants au projet (Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Roumanie) ».
Dans l’Hexagone, l’ONPE a noué un partenariat avec La Voix de l’Enfant afin de piloter l’expérimentation de CAN-MDS au sein d’unités d’accueil médico-judiciaires pédiatriques (UAMJP).
Comme le précise le site Web dédié au projet, « les données proviennent de diverses sources intersectorielles et le suivi des victimes au niveau local et national n’est pas suffisamment coordonné entre les services concernés […]. Le système CAN-MDS vise à fournir des informations complètes, fiables et comparables au niveau national pour les enfants qui ont utilisé des services de protection (sociaux, sanitaires, éducatifs… selon les spécificités des pays), facilitant également le suivi de la CAN au sein de l’UE. Le but de l’action CAN-MDS II est d’assurer la transition de la planification à la pratique ».