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Les associations restent sur leur faim

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Suite aux annonces du Premier ministre lors du troisième comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, le 3 décembre, l’ambiance n’est pas à l’enthousiasme du côté des associations. « Situations de scolarisation inadaptée, ruptures de parcours, dispositifs d’accompagnement médico-sociaux embouteillés, exils en Belgique… les engagements du gouvernement ne sont en effet pas à la hauteur […] », juge l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales, et de leurs amis (Unapei), dans un communiqué. Tout en saluant « une dynamique et des annonces qui vont dans le bon sens », l’Unapei appelle le gouvernement « à rattraper en urgence les manquements de l’État en matière d’accès aux droits et de financements des accompagnements ».

De son côté, APF France Handicap se satisfait également de certaines mesures, notamment l’attribution de la prestation de compensation du handicap (PCH) sans limitation de durée, la défiscalisation de la PCH, le dédommagement pour les aidants et la suppression de la barrière d’âge de la PCH à 75 ans. Néanmoins, l’association considère, elle aussi, que « ces annonces sont encore en deçà des attentes des personnes en situation de handicap, qui continuent de faire les frais des politiques du handicap menées jusqu’à aujourd’hui, y compris par les précédents gouvernements ». Le cahier des doléances d’APF France Handicap est chargé. Concernant l’accessibilité universelle, l’association réclame la réalisation du bilan des agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP), « comme s’y était engagé le Premier ministre, et ce, avant la fin de l’année 2019 ». Elle demande également « l’application d’un droit à compensation du handicap intégral afin de financer, notamment, toutes les aides humaines et techniques ». Et d’ajouter : « Nous attendons particulièrement la revalorisation des tarifs et montants de la PCH, un élargissement des besoins à couvrir. » APF France Handicap souhaite enfin « la garantie que les utilisateurs de fauteuils roulants pourront librement choisir et se voir rembourser l’aide technique nécessaire à leur mobilité et leur autonomie ». « Lors de la prochaine Conférence nationale du handicap présidée par Emmanuel Macron et prévue le 11 février 2020, il sera primordial d’aller au-delà des mesures annoncées et de répondre concrètement aux attentes des 12 millions de personnes en situation de handicap et de leurs familles ! » insiste l’association. L’avertissement est lancé.

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