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« Il faut former les directions des ressources humaines »

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En quoi vous sentez-vous actrice de la lutte contre les violences conjugales ?

Forte de son réseau de plus de 6 000 entreprises partenaires, la Face possède une puissance de frappe importante pour soulever toutes les formes d’exclusion, de pauvreté et de vulnérabilité. Et les violences conjugales en font partie. Raison pour laquelle, en 2013, la fondation s’est positionnée sur le sujet avec la conviction que les entreprises pouvaient agir. Avec l’aide de multinationales déjà engagées dans la prévention des violences conjugales au travail, nous avons pu formuler une charte d’engagement, qui a abouti à la création du réseau « OneIn ThreeWomen ». En 2019, nous sommes passés à la vitesse supérieure avec l’élaboration de cette étude, mais ce n’est que la première étape d’une série que nous espérons longue.

L’objectif de l’étude est-il rempli, selon vous ?

Cette enquête nous a permis de noter des améliorations dans la prise de conscience du rôle que peuvent jouer les entreprises pour lutter contre les violences conjugales. En ce sens, le pari est réussi. Je suis impressionnée par la maturité des entreprises sur cette question. Cela constitue un levier d’action très important pour sensibiliser grâce à elles. D’autant que, en France, nous possédons des trésors de ressources sur tous les territoires. Bien organisée, l’information peut vite être diffusée. Mais cela demande aussi une véritable implication des employeurs, qui doivent se faire le relais de cette lutte en étant moteur à la mise en place de politiques de sensibilisation et d’accompagnement de leurs salariés victimes. On ne s’engage pas dans le projet sans avoir une volonté forte.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Dès 2020, nous envisageons de nous rendre dans les entreprises pour former les directions des ressources humaines et leur faire part des outils que nous avons mis en place grâce au programme CEASE entre 2018 et 2019. A l’avenir, il faudra sans doute mener d’autres recherches, notamment sur les moyens d’actions pour travailler avec les auteurs de violences conjugales qui sont également des salariés.

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