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Quelle place pour les chiens d’assistance ?

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À L’OCCASION DE SON PREMIER COLLOQUE PLACÉ SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SOPHIE CLUZEL, SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉE DES PERSONNES HANDICAPÉES, L’ASSOCIATION HANDI’CHIENS A VOULU METTRE EN LUMIÈRE L’IMPORTANCE DES CHIENS D’ASSISTANCE POUR LA SANTÉ MENTALE ET PHYSIQUE DES BÉNÉFICIAIRES. L’association, qui éduque et met gratuitement à disposition des chiens d’assistance, a ainsi appelé de ses voeux une action concertée des différents ministères. « Il est insoutenable de constater que la loi n’est pas connue et, en conséquence, pas toujours appliquée, regrette Robert Kohler, président de l’association. Il nous appartient de souligner que le plan autisme n’évoque à aucun moment la présence les chiens d’assistance pour les personnes souffrant du spectre autistique, alors que nous constatons au quotidien l’intérêt et l’utilité de cet accompagnement. » Pour Sébastien Rigal, père d’un enfant en situation de handicap accompagné par un chien d’éveil depuis un an, l’inclusion est encore loin d’être une réalité dans la vie quotidienne. Alors que des progrès ont été constatés du point de vue de la motricité fine et de l’expression verbale, la présence du chien d’assistance ne va pas encore de soi dans l’institut médico–éducatif (IME) où est scolarisé son fils. « On ne va pas au bout du concept d’inclusion et d’accessibilité », estime de son côté Nathalie Favier, mère d’une adolescente bénéficiaire d’un chien d’éveil depuis ses dix ans. Si elle n’a pas pu obtenir la présence de son chien à l’école primaire, les choses se sont améliorées au collège où l’accueil a été préparé en amont. Une sensibilisation des enfants, des enseignants et du personnel administratif a été mise en place. Mais rares sont les études qui se sont penchées sur les effets bénéfiques apportés par les chiens d’assistance. Dans l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Robert Kohler, une thèse portant sur l’incidence de la présence d’un chien sur des malades d’Alzheimer a dévoilé des résultats positifs : « On s’est rendu compte que la présence du chien diminuait en moyenne de 30 % les phénomènes anxieux d’agressivité et d’agitation, explique-t-il. Ce sont autant de médicaments que l’on n’administre pas et autant de temps supplémentaire pour nos salariés. »

Sophie Cluzel, de son côté, a annoncé le lancement d’un travail interministériel portant sur les chiens d’assistance.

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