La journée mondiale Alzheimer, le 21 septembre, a été l’occasion pour l’association France Alzheimer et maladie apparentées de dévoiler un plan d’actions tournées vers la place des malades et de leurs aidants dans la ville. Car, comme l’indique l’association, « aussi longtemps qu’elles en sont capables ou qu’elles en ont envie, seules ou accompagnées, les personnes malades d’Alzheimer devraient pouvoir se déplacer sereinement dans leur ville ou village, faire leurs courses, aller chez le pharmacien, fréquenter un club de sport ou de loisirs, ou même s’investir dans la vie de leur commune ».
Plus précisément, ce plan se divise en trois axes de travail. Tout d’abord, l’association lance un visuel fédérateur afin de changer le regard de la société sur la maladie et sur les malades. Il s’agit « d’un symbole pour que tout un chacun puisse afficher son soutien, sa compréhension ». Ensuite, France Alzheimer entend mener des actions inclusives sur tout le territoire, notamment en formant et en sensibilisant les acteurs de proximité, tels que les pompiers et les gendarmes, afin qu’ils aient les bons réflexes pour entrer en relation avec les malades éventuellement désorientés, voire les rassurer. Dernier axe, l’extension de la charte Ville aidante Alzheimer. En y adhérant, les collectivités « affirment leur volonté de faire de l’espace public un espace qui s’ouvre à nouveau » et « s’engagent à faciliter la connaissance et le déploiement d’actions en faveur des personnes malades et de leurs familles ».