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La FNAAFP/CSF formule dix propositions

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Attendue de longue date et avec impatience par les acteurs du secteur, la loi grand âge et autonomie est sur toutes les lèvres. Pas un rendez-vous, pas une conférence sans que le sujet ne soit mis sur la table. Alors que les discussions perdurent et que les derniers arbitrages restent à faire, la FNAAFP/CSF (Fédération nationale du secteur de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile) a profité que l’annonce de cette réforme soit sur le devant de la scène pour formuler dix propositions, « afin de mettre en place une politique résolument tournée vers la satisfaction des besoins des personnes vieillissantes ».

La Fédération propose notamment de « réaffirmer la pleine citoyenneté des personnes et de lutter contre les discriminations ». Il s’agit par exemple de bannir le terme de « dépendance », car « trop stigmatisant », et de le remplacer par l’expression « situation de perte d’autonomie » permettant de « définir une situation qui n’est pas définitive ». Autres mesures : « inscrire dans la loi le droit pour toutes de vieillir chez soi », « entendre et respecter le choix des personnes au travers du projet de vie », ou encore « mettre en œuvre une prestation unique perte d’autonomie ». Il s’agit ici de réformer l’APA (allocation personnalisée de perte d’autonomie) et de faire converger les politiques du handicap avec celles de l’avancée en âge.

La FNAAFP/CSF propose encore de « soutenir et de reconnaître le rôle des proches aidants », « d’améliorer la vie quotidienne des personnes en situation de perte d’autonomie (logement, mobilité…) », « de soutenir et de renforcer les associations d’aide à domicile », de « revaloriser les métiers du domicile » et de « réformer les Ehpad et les réserver aux personnes consentantes ». Plus précisément, la FNAAFP/CSF entend diminuer de moitié le nombre de personnes en établissement en dix ans. Dernière proposition : « financer la perte d’autonomie par la solidarité nationale. » À ce sujet, la Fédération appelle de ses vœux « la mise en œuvre d’un cinquième risque de Sécurité sociale, financé très majoritairement par la solidarité nationale ». « C’est à ce prix que nous pourrons permettre à tous de vieillir à leur domicile ou dans des conditions d’accompagnement satisfaisantes et dignes », estime-t-elle.

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