Le 1er octobre s’est tenue à Aubervilliers une journée autour du Logement d’abord, au cours de laquelle Stéphane Troussel a interpellé l’État sur les freins rencontrés dans la conduite de l’expérimentation. Les difficultés à accéder à un logement ou l’explosion (de 800 à 3 000 en dix ans) du nombre d’expulsions locatives avec recours à la force publique soulignent le manque de cohérence dans les actions menées, selon le président du Département. Depuis le début de l’année, la Seine-Saint-Denis a proposé un accès direct au logement, avec un accompagnement social adapté, à 45 ménages sans domicile fixe jusqu’alors. Une enveloppe de 1 500 000 euros (dont 40 % à la charge du Département) y a été consacrée. Elle sera portée à 2 150 000 euros en 2020, avec un objectif de 300 ménages logés.
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Des freins sur le logement d’abord
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