À Grande-Synthe, les associations dénoncent l’« évacuation de trop ». Le 17 septembre, 800 personnes auraient été transférées vers des centres d’accueil et d’orientation (CAO) et vers des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES) dispersés sur tout le territoire, au lieu d’être dirigées vers les Hauts-de-France, et ce « contrairement à ce que la préfecture avait initialement indiqué en juillet », soulignent les associations, qui déplorent l’insuffisance des informations transmises aux personnes exilées. « Ce cycle infernal de campements-démantèlements favorise l’errance et la réinstallation dans des espaces inappropriés à une vie digne. Il restreint davantage l’accès à la santé et aux droits fondamentaux des personnes », estiment-elles encore. Elles réclament la mise en place de dispositifs d’accueil adaptés, notamment pour les mineurs sur le littoral.
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L’évacuation « de trop » à Grande-Synthe
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