Le 10 septembre, Muriel Pénicaud, ministre du travail, a annoncé de nouveaux moyens pour l’insertion par l’activité économique (IAE). Le budget va augmenter de 100 millions d’euros dès 2020, afin de financer 20 000 postes supplémentaires pour les personnes très éloignées de l’emploi, ce qui va permettre de dépasser la barre du milliard de crédits de l’État en faveur de l’IAE. Selon les prévisions de 1,3 milliard d’euros pour 2022, le nombre de personnes en parcours d’insertion pourrait passer de 140 000 en 2018 à 240 000, quatre ans plus tard. Les réseaux de l’IAE ont salué ces annonces qui consacrent le dispositif en tant qu’investissement social, et non comme une dépense budgétaire. Dans un communiqué, ils rappellent les propos du président de la République : « Vous avez mon engagement pour aller plus vite et réussir à décliner les solutions au plus proche du terrain. » Selon eux, il s’agit d’une « reconnaissance du rôle essentiel joué sur tous les territoires par les structures de l’IAE ». Cette rallonge budgétaire s’appuie également sur les préconisations du rapport Pacte d’ambition pour l’IAE – Permettre à chacun de trouver sa place, rendu le 10 septembre par Thibaut Guilluy, président du conseil de l’inclusion dans l’emploi, à la ministre du Travail. La réussite de ce pacte repose désormais sur une responsabilité partagée. Comme le rappellent les réseaux de l’IAE, si les acteurs et les structures du secteur doivent se mobiliser, il en est de même pour le gouvernement dans son ensemble pour doter l’inclusion d’une dynamique interministérielle.
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Une hausse des moyens saluée
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