Près de 450 personnes ont manifesté pour « une rentrée du logement » pour tous, le 31 août à Rennes. La veille, un immeuble où logeaient une centaine de migrants depuis plusieurs mois avait été évacué. Il doit être transformé en centre d’hébergement d’urgence. Sans solution de relogement, les anciens occupants ont rejoint le campement des Gayeulles, qui compte désormais près de 400 personnes, dont une cinquantaine d’enfants. Les collectifs et associations sur place alertent sur une situation devenue critique. La préfecture indique n’avoir vocation à héberger que les demandeurs d’asile, là où la mairie soutient que « c’est la situation de détresse des personnes qui doit déterminer la prise en charge par l’État, et non leur situation administrative ».
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À rennes, un campement au bord de l’implosion
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