Dans une tribune publiée le 3 août, le Collectif des associations unies (CAU) a, une nouvelle fois, interpelé l’État sur la persistance du mal-logement, deux ans après le vœu d’Emmanuel Macron de ne « plus avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus ». Alors que les expulsions locatives sont reparties à la hausse cet été, et que les campements se multiplient dans les grandes villes, le collectif appelle à agir davantage en prévention. Il réitère ses propositions : revalorisation des aides personnalisées au logement, création d’une garantie universelle des loyers, moratoire sur les expulsions sans solutions de relogement. « La stratégie du “logement d’abord”, inscrite dans un plan gouvernemental et soutenue par les associations, fait partie de la solution, à condition d’être plus ambitieuse et mieux financée », estime-t-il.
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Le mal-logement persiste
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