Des jardins en prison ? Il en existe quelques-uns… Comme à Mauzac, en Dordogne, où 60 personnes travaillent, soit 16 % des détenus. L’idée n’est pas nouvelle, mais elle connaît en France un regain d’intérêt depuis 2010, avec l’essor des thérapies par la nature et la volonté des autorités de faire baisser le taux de récidive. Mais comment faire ? Et quels bénéfices en tirer ? L’Association nationale des visiteurs de prison (ANVP) fait sept propositions très concrètes pour développer cette pratique et donne quelques exemples, comme le jardin du centre de détention de Nantes, celui de la maison d’arrêt de Saintes… En tête des avantages, les détenus placent le développement de la solidarité entre eux ainsi qu’avec le personnel pénitentiaire, la réduction du stress, l’augmentation de l’estime de soi, l’amélioration du cadre de vie carcéral, le réapprentissage de règles… Certains ont aussi la possibilité de se former à l’horticulture et aux espaces verts et, ainsi, de préparer leur réinsertion.
« Des jardins pour les prisons » – Association nationale des visiteurs de prison et Fondation Green Link – A lire sur : https://bit.ly/2GV6xse.