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Des inégalités encore fortes entre hommes et femmes

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LES TROIS QUARTS DES RETRAITÉS RÉSIDANT EN FRANCE ONT UNE PENSION TOTALE INFÉRIEURE À 2 067 EUROS BRUTS MENSUELS (75 %). C’est le principal enseignement d’une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, publiée le 16 juillet. D’après les premiers résultats de l’échantillon interrégimes de retraités (EIR) pour l’année 2016, 16,1 millions de personnes, dont 14,9 millions vivant dans l’Hexagone, perçoivent une pension de retraite de droit direct, acquise au titre de leur carrière, versée par l’un des régimes de retraite français. Ces retraités reçoivent en moyenne une somme brute de 1 472 euros. Cette pension moyenne s’est accrue de 3,3 % en quatre ans, notamment en raison des carrières plus favorables des nouveaux retraités.

Les inégalités de pension sont plus fortes entre les femmes qu’entre les hommes. Pour les hommes, elles s’expliquent principalement par la diversité des revenus d’activité en cours de carrière, alors que pour les femmes s’y ajoute la diversité des durées validées, prises en compte pour le calcul de la retraite. Les femmes retraitées résidant en France ont validé en moyenne 35 années, contre 40,5 pour les hommes. Seule une femme sur deux bénéficie d’une carrière complète, contre quatre hommes sur cinq. Elles sont en outre plus nombreuses à disposer de faibles pensions, même lorsqu’elles ont effectué une carrière complète, les salaires féminins restant en moyenne inférieurs à ceux des hommes. De plus, les femmes occupent moins souvent des postes de cadres et travaillent davantage dans des secteurs d’activité où les salaires sont les plus bas. Avec 1 099 euros bruts par mois en moyenne, la pension de droit direct des femmes résidant en France est inférieure de 42 % à celle des hommes (1 908 euros), et de 29 % si l’on tient compte de la pension de réversion qu’elles peuvent toucher en tant que veuves. Les écarts se réduisent cependant au fil des générations, du fait de l’amélioration des carrières féminines. Ainsi, 60 % des retraitées de 65 à 69 ans (nées entre 1947 et 1951) ont une carrière complète, contre 43 % des retraitées de 80 à 84 ans (nées entre 1932 et 1936).

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