Alors que plus de 768 000 personnes ont bénéficié de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) en 2017, la Fondation Médéric Alzheimer et la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) ont révélé, le 10 juillet, les résultats de la première enquête nationale consacrée aux professionnels chargés d’évaluer les demandes d’APA. Menée entre octobre et décembre 2018 auprès de 756 professionnels issus de 81 départements, elle montre, dans un premier temps, qu’il s’agit d’une fonction essentiellement féminine. Plus précisément, 94 % des professionnels chargés de l’évaluation APA sont des femmes, âgées en moyenne de 44 ans. Autre enseignement, les profils sont extrêmement divers : 66 % des professionnels ont une formation initiale en travail social, et 30 % une formation sanitaire. Cette enquête a également permis de mettre en avant certains problèmes. Ainsi, « l’absence de reconnaissance de leurs difficultés », « l’isolement social » et « le refus des aides » sont les trois principales difficultés rencontrées par les personnes âgées et identifiées par les professionnels lors de l’évaluation. Toujours selon cette étude, « les professionnels chargés de l’APA sont nombreux (69 %) à réaliser d’autres types d’évaluations » : 51 % d’entre eux réalisent l’évaluation pour les demandes de carte mobilité inclusion et 35 % la font pour les demandes de prestation de compensation du handicap.
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Une fonction essentiellement féminine
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