Les personnes majeures placées sous protection juridique en raison d’un handicap mental ou d’une dépendance liée à l’âge doivent voir leurs « volontés et préférences » davantage prises en compte, ce qui suppose de limiter les placements sous tutelle aux « cas les plus graves », souligne un rapport parlementaire mis en ligne le 2 juillet. Plus précisément, « pour mieux faire respecter les droits fondamentaux des résidents placés sous mesure de protection en établissement médico-sociaux », deux députés, Caroline Abadie (LREM) et Aurélien Pradié (LR), font douze propositions. Et de préconiser, entre autres, la création d’un adjoint au défenseur des droits chargés des majeurs protégés et ce, alors que quelque 730 000 majeurs bénéficient d’une mesure de protection juridique en France.
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Plus de droits pour les majeurs protégés
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