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Insertion sur le marché du travail et accompagnement

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France Stratégie, organisme d’études et d’évaluation des politiques publiques rattaché au Premier ministre, a publié le 10 juillet une revue de littérature sur le thème de « L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances publiques et la croissance ». « Un résident français sur dix est immigré », c’est-à-dire « née étrangère à l’étranger », soit 9, 7 % de la population en 2018, rappelle en préambule le document. S’il est difficile d’évaluer leur place et leur impact sur le marché du travail, sur la croissance économique et sur les finances publiques, l’organisme a cherché à tirer une synthèse de nombre d’études à ce propos. En matière d’accès à l’emploi, les « barrières linguistiques, les problèmes de reconnaissance des qualifications ou encore les discriminations expliquent la surexposition au chômage et le déclassement des personnes immigrées ». Les femmes immigrées, avec un différentiel de 20 points par rapport aux non-immigrées, sont les plus touchées. En raison, notamment, des situations de déclassement professionnel, l’écart du niveau de salaire entre immigrés et non-immigrés est de l’ordre de 10 %. France Stratégie s’interroge enfin sur la relation entre bas taux d’activité et vulnérabilités liées au parcours migratoire : le centre Primo Levi et l’Institut national d’études démographiques s’en sont inquiétés, tout comme France terre d’asile, qui déplore le « nombre insuffisant de spécialistes en soins psychiatriques et psychosociaux ». S’agissant de l’accompagnement social, il est à noter que « les dépenses de prestations sociales en direction des personnes immigrées ne sont pas plus élevées » qu’en direction des non-immigrées. Et ce, parce que « le niveau moyen moins élevé des retraites compense le surcroît de dépenses en matière de logement et de lutte contre l’exclusion ». Concernant le logement, « les immigrés sont surreprésentés dans le parc social », et ce « malgré les délais d’attente et les difficultés d’accès au droit ». Reste que le non-recours aux droits sociaux, y compris à l’aide médicale d’État pour les immigrés en situation dite « irrégulière », serait « important » – même s’il tend à se résorber avec la durée de séjour.

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