Recevoir la newsletter

Dix-huit hauts-commissaires nommés

Article réservé aux abonnés

Pour assurer la déclinaison de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, dévoilée par le président de la République en septembre dernier, 18 hauts-commissaires – un par région – ont été nommés par le Premier ministre, le 10 juillet. « Placés auprès de chaque préfet de région, en métropole et en outre-mer, ils prendront leurs fonctions dès le 2 septembre pour permettre un pilotage et un déploiement de la stratégie au plus près du territoire », a indiqué la délégation interministérielle à la Prévention et à la Lutte contre la pauvreté. Ils seront attelés à la coordination de l’ensemble des administrations concernées par les politiques publiques mises en place dans le cadre de la stratégie pauvreté : petite enfance, hébergement, logement, économie, emploi, formation, éducation, jeunesse, santé et médico-social. Une lettre de mission, cosignée par le préfet de région et par le délégué interministériel, précisera leurs priorités, mais l’exécutif a déjà indiqué qu’ils seraient dès leur prise de poste mobilisés sur certains sujets. Il s’agit du soutien aux initiatives et expérimentations locales – type territoires zéro chômeurs –, du suivi des mesures mises en œuvre (petits-déjeuners dans les écoles, tarification sociale des cantines, points conseils budget), de la finalisation des feuilles de routes issues des conférences régionales, du déploiement de la concertation autour du revenu universel d’activité et de celle sur l’élaboration du service public de l’insertion. Ils devront également assurer le suivi de la contractualisation entre l’État et les Départements dans le cadre de la stratégie pauvreté, en vérifiant que les objectifs assignés sont bien atteints. Au risque d’affronter leur grogne potentielle car, pour les signataires, ce ne sera pas Byzance : pour l’année 2019, 95 départements devront se partager un gâteau de 135 millions d’euros. Et si Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la Prévention et à la Lutte contre la pauvreté, avait indiqué que la quasi-totalité des départements s’étaient engagés dans le processus de contractualisation, les Yvelines et les Hauts-de-Seine l’ont refusé, prétextant leur fusion en cours.

Concernant les profils retenus, le gouvernement se targue d’avoir sélectionné des personnes « d’horizons divers, à l’expérience de terrain éprouvée ». Certains viennent des collectivités territoriales, d’autres d’une caisse de Sécurité sociale ou du secteur associatif.

Panorama de l’actualité

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur