Si la mise en place, à l’hiver 2017, de la circulaire Collomb – qui visait à faire intervenir des équipes mobiles composées d’agents de la préfecture et de fonctionnaires de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) dans les centres d’hébergement d’urgence – a été un échec, le gouvernement semble bien décidé à contrôler le statut administratif des personnes hébergées par le 115. Une nouvelle instruction interministérielle serait en préparation, selon les associations venant en aide aux exilés. Elle viserait à mettre en place un échange d’informations mensuel entre la plateforme d’urgence pour les sans-abri et l’OFII). De quoi soulever à nouveau l’inquiétude des associations, qui évoquent une « rupture de confiance » avec l’État et une probable remise en question du principe d’inconditionnalité de l’accueil.
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Les associations inquiètes
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