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Le manque d’ambition du Logement d’abord pointé du doigt

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Le 25 juin, l’Unafo, Soliha et la Fapil, réunis au sein des Acteurs du logement d’insertion (ALI), ont diffusé leur premier bilan de la mise en œuvre du Logement d’abord dans les territoires. Les organismes mettent en avant les difficultés de production de logements en zone tendue, les disparités territoriales quant à la construction de résidences sociales, ainsi que la progression pas assez ambitieuse des pensions de famille : « Le rythme actuel ne permettra pas d’atteindre les 10 000 places ouvertes sur le quinquennat. » Surtout, les ALI appellent à « une réflexion globale sur le financement et les pratiques d’accompagnement social ». Ils pointent le manque de saisies de l’intermédiation locative par les services déconcentrés de l’État : l’accompagnement social dans le cadre de ce type de dispositif est « encore peu visible et structuré ». De plus, le financement de l’aide à la gestion locative sociale a été « amputé de 30 % en 2018 » à cause des « redéploiements de crédits qui ont été réalisés sur les lignes dédiées aux dispositifs de l’hébergement d’urgence ». Ce redéploiement « sans concertation » a un impact sur l’accompagnement mis en place par les gestionnaires de résidences sociales, que les ALI jugent « contradictoire avec la politique du Logement d’abord, qui implique au contraire de mieux accompagner les personnes les plus vulnérables ».

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