Le 6 juin, la France a, pour la première fois d’après la Cimade, expulsé une personne vers Asmara, capitale de l’Érythrée. La préfecture des Pyrénées-Orientales a ordonné l’éloignement forcé d’une femme dont la demande d’asile avait été rejetée. À cause de son maintien en rétention au moment du dépôt de sa demande d’asile, elle avait dû être entendue par l’Ofpra en visioconférence, un dispositif dénoncé par de nombreux avocats pour les mauvaises conditions d’examens qu’il entraîne. La ressortissante a également « été privée d’un réel droit au recours », juge la Cimade, puisque son recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile n’a pas été pris en compte. L’association s’inquiète de savoir si cette expulsion vers un pays « où règne l’une des dictatures les plus violentes du monde » en annonce d’autres.
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Une ressortissante érythréenne expulsée
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