Plusieurs associations gestionnaires de centres d’hébergement pour demandeurs d’asile, dont Emmaüs Solidarité, la Fédération des acteurs de la solidarité ou encore France Terre d’asile, ont dénoncé les « instructions de l’État visant à remettre à la rue des ménages trois mois après l’obtention du statut de réfugié », dans un communiqué daté du 13 juin. « Plusieurs centaines de personnes » seraient menacées de perdre leur place dans le dispositif national d’accueil, malgré l’obtention d’une protection internationale. Face à ces pressions de la part des services de l’État et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, les associations demandent que les gestionnaires puissent « maintenir les réfugiés dans les centres tant qu’une solution pérenne n’a pas été trouvée ».
Panorama de l’actualité
Pressions de l’état pour « remettre à la rue »
Article réservé aux abonnés