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Une fédération « pour une reconnaissance de la personne âgée »

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La Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) est une association de loi 1901 qui existe depuis 1991 et qui s’adresse aux gestionnaires d’établissements et services pour personnes âgées à but non lucratif (Ehpad, services de soins infirmiers à domicile, résidences autonomie…) pour défendre leurs intérêts et la qualité de vie des personnes âgées. « Etre engagé à la fois dans le secteur non lucratif et auprès des personnes âgées n’existait pas à l’époque. Nous sommes les premiers du genre », souligne Didier Sapy, son directeur général. Et de préciser : « Le point de départ s’est fait autour de la charte “Pour une reconnaissance de la personne âgée”, qui met en avant le fait que les personnes âgées sont notre mémoire, notre histoire. » Ainsi, « modestement, nous entendons contribuer à l’amélioration qualitative de l’offre en faveur des personnes âgées ».

Plus précisément, la charte de la Fnaqpa « encourage plus de justice et de respect et s’appuie sur les droits fondamentaux de l’homme pour affirmer une philosophie de reconnaissance de la personne âgée ». Cela passe par trois droits, selon ce texte : le droit à l’accueil, le droit au confort et le droit au respect et à la dignité. Les adhérents de la Fnaqpa, soit 525 établissements et services, sont des organismes à but non lucratif gestionnaires d’établissements ou services à domicile pour personnes âgées. « Il y a donc des Ehpad (environ 70 % des adhérents), des résidences autonomie et des services d’aide et de soins à domicile, renseigne Didier Sapy. Mais un établissement tout seul au sein d’un organisme gestionnaire ne peut adhérer à la Fnaqpa. C’est la personne morale qui doit l’être pour l’ensemble de ses établissements. »

L’une des principales missions de la Fnaqpa est d’informer, à savoir « diffuser les informations réglementaires et les actualités de notre secteur ». Une autre de ses attributions est la représentation. Plus précisément, la fédération cherche à « défendre les intérêts » de ses adhérents, en siégeant notamment au sein du conseil d’administration de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et en étant membre de la Haute Autorité de santé (HAS) par le biais de son comité de concertation relatif au dispositif d’évaluation de la qualité dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux. « Nous avons également une mission importante de formation continue, renseigne encore Didier Sapy. Nous avons un centre de formation spécialisé en gérontologie qui forme près de 10 000 salariés chaque année. Ces formations sont dispensées par un des 400 formateurs “labellisés Fnaqpa”, qui sont tous des professionnels de terrain. »

« Au fil des ans, au-delà de la démarche qualité qui était la mission initiale, et qui reste d’actualité et d’acuité, nous avons également travaillé sur des questions d’innovations, poursuit le directeur général. C’est en ce sens que nous venons de lancer le projet “Maisons gourmandes et responsables” pour la période 2019-2020 sur le plaisir de manger, la dénutrition et le gaspillage alimentaire. »

En chiffres

• 520 adhérents, 38 000 lits et places et plus de 4 millions d’heures de travail en 2018.

• 971 sessions de formations dans 550 établissements en 2017, représentant 9 181 stagiaires et plus de 162 000 heures de formations dispensées.

Didier Sapy,
l’historique de la Fnaqpa

Didier Sapy est le premier employé de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa), créée en 1991 dans le but de fédérer et représenter les établissements et services français à but non lucratif. Il est aujourd’hui le directeur général de la Fnaqpa, qui réunit plus de 500 établissements ou services adhérents et près de 37 000 places pour personnes âgées. Didier Sapy est également membre du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et, à l’échelle européenne, membre des conseils d’administration du Réseau européen du vieillissement (European Ageing Network, ou EAN) et du Centre européen de recherche et de formation dans les services aux personnes âgées (European Center for Research and Education in Ageing Services, ou Ecreas). Didier Sapy est enfin membre du Global Ageing Network (GAN), le réseau mondial de la question du vieillissement.

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