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La Fondation Médéric Alzheimer dresse un premier bilan

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Comment permettre aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et à leurs aidants de continuer à vivre À LEUR DOMICILE dans de bonnes conditions, tout en retardant le plus possible la perte d’autonomie ? Créées en 2008, les équipes spécialisées Alzheimer (ESA) sont l’une des réponses apportées par les pouvoirs publics à cette question. Elles interviennent pendant trois mois au domicile des personnes atteintes de la maladie à un stade précoce, afin de stimuler leurs capacités et de maintenir leur autonomie. Chaque intervention comprend de douze à quinze séances de réhabilitation à domicile. Alors que les ESA interviennent uniquement sur prescription médicale, cette prise en charge est intégralement remboursée par l’Assurance-maladie. Dix ans après la mise en place, la Fondation Médéric Alzheimer a publié, le 28 mai, les résultats d’une enquête nationale menée en 2017-2018, qui dresse un premier bilan de parcours. Première observation : l’objectif quantitatif fixé par le troisième plan Alzheimer (2008-2012) est atteint. Depuis 2008, plus de 500 ESA ont vu le jour. Cependant, il existe d’importantes disparités territoriales. « Certaines anciennes régions comportent un nombre d’ESA inférieur aux objectifs annoncés », souligne l’enquête. C’est le cas de la Basse-Normandie, du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie. De même, des départements présentent des niveaux d’équipement nettement inférieurs à la moyenne nationale : la Réunion, la Somme et la Seine-Saint-Denis, par exemple.

Autre constat : « seule une minorité d’ESA atteint le niveau d’activité prévu par le cahier des charges », à savoir 120 prises en charge par an. L’enquête montre que seules 10 % des ESA y sont parvenues en 2016. Enfin, toujours selon cette étude, « l’intégration des équipes dans le parcours de soin des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer reste limitée ». Notamment parce que « les médecins généralistes et les médecins des consultations mémoire ont une connaissance encore insuffisante du dispositif, ce qui peut limiter le nombre et la pertinence des prescriptions d’ESA ».

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