Une des grandes difficultés pour aborder le sujet des violences sexuelles sur les mineurs est le manque de données. Certaines associations qui œuvrent auprès des victimes avancent une statistique : 20 % des enfants d’une classe d’âge peuvent être sujets à des violences sexuelles au sens large, c’est-à-dire de la diffusion d’images pornographiques au viol, un chiffre corroboré par le Conseil national de l’Europe selon Marie Mercier, l’une des rapporteurs du rapport. Partant du principe qu’on ne combat efficacement que ce que l’on connaît, la mission d’information sénatoriale recommande la création d’un observatoire chargé de collecter des données statistiques et de réaliser des études criminologiques afin de mieux comprendre les conditions de passage à l’acte.
Alors que 70 % à 85 % des violences sexuelles sont intrafamiliales, cette mission d’information a focalisé ces travaux sur les structures
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