Après avoir pris en charge l’hébergement de 102 familles en grande précarité entre 2012 et 2016, le Département du Puy-de-Dôme a engagé une procédure judiciaire pour obliger l’État à en rembourser le coût, qui s’élève à 1,7 million d’euros. Pour les élus, cette tâche incombait à l’État – donc à la préfecture – et le Département a dû combler la « carence prolongée » de ces derniers. Le rapporteur public affirme, d’après le quotidien La Montagne : « Qui décide paie. Il appartient au Département du Puy-de-Dôme d’assumer les conséquences de ses choix. » La préfecture souligne quant à elle que l’hébergement de personnes déboutées du droit d’asile ne relève pas de sa compétence (68 familles déboutées et 28 en situation irrégulière avaient été hébergées). Le jugement du tribunal administratif interviendra début juin.
Panorama de l’actualité
Bras de fer entre état et département
Article réservé aux abonnés