Vingt-trois associations de psychiatres et de patients ont demandé, le 13 mai, l’abrogation d’un récent décret qui lie psychiatrie et « radicalisation terroriste », en dénonçant une « dérive sécuritaire ». Plus précisément, elles contestent, dans un communiqué commun, « la parution du décret (publié au Journal Officiel le 7 mai, NDLR) autorisant l’échange d’informations entre le fichier Hopsyweb et le fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ». Selon elle, ce texte « constitue une étape supplémentaire inacceptable et scandaleuse au fichage des personnes les plus vulnérables touchées par la maladie mentale dans notre pays, dans un amalgame indigne entre le champ sanitaire et celui de prévention de la radicalisation ».
Panorama de l’actualité
Un décret contesté agite le monde de la psychiatrie
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