Le 4 avril, l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) et l’intersyndicale représentant les personnels de l’aide aux personnes âgées ont demandé à l’exécutif la création, d’ici la fin de l’année, de 40 000 postes supplémentaires, la moitié dans les établissements et l’autre dans les services à domicile. Mais face à l’absence de réaction du gouvernement, les professionnels du grand âge ont décidé d’accentuer leur pression. En effet, ils ont décidé de s’appuyer sur les retraités pour tenter d’obtenir gain de cause. Plus précisément, les représentants des organisations nationales de retraités et ceux des organisations syndicales du secteur de l’aide aux personnes âgées, ainsi que l’AD-PA, se sont rencontrés, le 18 avril dernier. Ils ont fait « le constat de leur volonté commune d’obtenir un modèle de financement et d’accompagnement digne et de qualité des personnes âgées fragilisées, que ce soit à domicile ou en établissement ». À l’issue de cette rencontre, ils ont réitéré leur volonté de voir les effectifs renforcés en demandant, à nouveau, 40 000 embauches dans le secteur. Ils exigent d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, « l’ouverture en urgence de négociations afin de parvenir à cet objectif avant la fin de l’année ». Et de menacer : « À défaut, [nous appellerons] à une mobilisation générale des personnes avec le soutien et la participation des retraités. »
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Retraités et professionnels exigent l’ouverture « en urgence » de négociations
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