Dans une lettre adressée le 24 avril aux ministères de l’Intérieur et du Logement, treize maires exigent de l’État des places d’hébergement supplémentaires. Les édiles demandent à être reçus pour « échanger sur le dispositif d’accueil et d’orientation des migrants ». Ces maires, de droite comme de gauche, dénoncent la « situation indigne » des personnes migrantes laissées à la rue. Les associations France terre d’asile, Emmaüs et l’Armée du Salut soutiennent l’appel, qui demande la mise à l’abri inconditionnelle de tous les exilés, y compris les déboutés de leur demande d’asile et les « dublinés ». « De nombreuses collectivités ont su expérimenter des dispositifs et peuvent être force de proposition », rappellent les signataires. Les treize auteurs de l’appel sont les premiers magistrats d’Aubervilliers, de Bordeaux, de Grande-Synthe, de Grenoble, de Lille, de Metz, de Nantes, de Paris, de Rennes, de Saint-Denis, de Strasbourg, de Toulouse et de Troyes.
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Un appel des maires pour dénoncer « une situation indigne »
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