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Les syndicats réclament 40 000 postes « en urgence »

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Le 4 avril, l’AD-PA et l’intersyndicale représentant les personnels de l’aide aux personnes âgées ont demandé à l’exécutif la création, d’ici la fin de l’année, de 40 000 postes supplémentaires, la moitié dans les établissements, et l’autre dans les services à domicile.

Ils l’ont eu ! Le rendez-vous tant attendu a enfin eu lieu… Après des semaines, voire des mois d’attente, l’intersyndicale de l’aide aux personnes âgées et l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) ont enfin été reçues à l’Elysée, le 4 avril, par Marie Fontanel, la conseillère santé et solidarité d’Emmanuel Macron. Cette réunion leur a notamment permis de déposer les 35 000 cartes de pétition et les 800 motions signées par les différents acteurs du secteur. Cela a aussi été l’occasion de rappeler leurs principales revendications depuis la grève du 30 janvier 2018.

« Lors de cet entretien, nous avons surtout insisté sur la nécessité d’avoir des réponses à court terme. Nous avons fait grève il y a pratiquement un an et demi et, depuis, dans les établissements et les services d’aide à domicile, rien n’a changé, sauf la suppression des emplois aidés, déplore Pascal Champvert, président de l’AD-PA. Cela veut dire que, concrètement, les salariés, les directeurs, les familles, les personnes âgées n’ont pas vu d’amélioration de la situation. » Pour y remédier, l’intersyndicale et l’AD-PA réaffirment leur revendication d’un agent pour un résident et demandent « en urgence la création de 40 000 postes dès 2019 sur la filière du grand âge (services d’aide à domicile et établissements), afin d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que l’accompagnement de nos aînés ».

Les 40 000 postes réclamés (la moitié dans les établissements, l’autre dans les services à domicile) correspondent à deux postes par structure, et coûteraient, selon l’intersyndicale et l’AD-PA, 1,5 milliard d’euros. A noter que le rapport « Libault », qui devrait servir de base à la prochaine réforme de la dépendance, préconise 80 000 postes supplémentaires dans les seuls établissements d’ici 2024. « Si le gouvernement s’engage réellement, on devrait donc avoir une réponse positive à notre revendication dans les prochaines semaines », estime Luc Delrue (FO).

Et d’ajouter : « Nous ne nous contenterons pas de mesurettes d’ici la fin de l’année. Nous voulons des annonces immédiates. La rupture évoquée par Dominique Libault, nous la voulons maintenant. Si l’Etat ne montre pas l’exemple, si dans les prochaines semaines il n’y a pas l’ouverture de négociations sérieuses, sur la base de nos revendications, nous apprécierons les réponses et déciderons de ce qu’il faudra faire pour nous faire entendre. » Laissant donc planer la possibilité d’une grève…

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