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Le Conseil de l’âge fait des comparaisons internationales

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Après sa contribution à la concertation Grand âge et autonomie, le Conseil de l’âge a publié, le 27 mars, une note de comparaisons internationales sur les politiques de soutien à l’autonomie des personnes âgées. Un document qui a, selon l’organisme, vocation « à nourrir les réflexions menées dans le cadre du projet de loi annoncé à l’automne prochain sur ces questions ». Et ce, alors même que Dominique Libault vient lui aussi de remettre son rapport à Agnès Buzyn. Concrètement, selon le Conseil de l’âge, « cette note apporte un éclairage utile sur les politiques menées dans neuf pays (Allemagne, Danemark, Espagne, Italie, Suède, Québec, Belgique, Pays-Bas et Japon) pour répondre aux défis du vieillissement et de la perte d’autonomie ».

L’une des premières conclusions de cette étude est que « des stratégies et orientations communes apparaissent » : « la priorité donnée au soutien à domicile » ; « le développement et la diversification de l’offre de services (services de soins et du “care”) » ; « le renforcement de l’échelon local dans la mise en œuvre des aides et dans l’appui à l’innovation » ; « une monétisation plus importante des aides pour favoriser le libre choix des personnes » ; « la recherche d’une meilleure qualité de soins » ; « l’importance accordée à la coordination et à l’intégration entre professionnels et entre sanitaire et social » et « le développement et l’utilisation des nouvelles technologies en appui des professionnels, des personnes âgées et de leurs aidants ».

Toutefois, des différences sont à souligner. Par exemple, la note rappelle que « le Japon, l’Allemagne et l’Italie sont les plus concernés par le vieillissement » : les plus de 65 ans représentaient, en 2015, 20 % ou plus de leur population. Et les plus de 80 ans représentaient entre 4 % (Danemark et Pays-Bas) et 8 % (Japon) de la population, même si, comme l’indique le Conseil de l’âge, « au Japon cette part de la population va croître moins vite, à l’avenir, qu’en Italie, en Espagne ou au Danemark ». Autre différence de taille : les moyens mobilisés selon les pays. « Les dépenses de soins de longue durée (services sanitaires et sociaux fournis aux personnes en perte d’autonomie qui ont besoin de soins en continu) représentent ainsi entre moins de 1 % (Italie, Espagne) et entre 2,5 % et 3,5 % (Pays-Bas, Danemark et Suède) du PIB des États », la France se trouvant dans la tranche basse en consacrant entre 1 % et 2 % de son PIB.

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