Le 13 mars, à la demande du groupe Union centriste, le Sénat a adopté en deuxième lecture une proposition de loi visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants (près de 8,3 millions de personnes en France). Mais elle est majoritairement vidée de sa substance. En effet, la proposition initiale comportait 7 articles mais a été largement modifiée par l’Assemblée nationale en première lecture. Soumis au Sénat, deux articles ont été votés « conformes ». Le premier prévoit d’intégrer dans la négociation collective des branches le thème de la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés proches aidants. Le second a pour objet d’étendre, par décret, aux agents publics travaillant dans des établissements médico-sociaux l’expérimentation du « relayage » pour donner du répit aux proches aidants.
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Le Sénat vote un texte a minima
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