AUDITIONNÉE UNE SECONDE FOIS LE 6 MARS DANS LE CADRE DE LA CONCERTATION « GRAND ÂGE ET AUTONOMIE », la Fédération du service aux particuliers (Fesp) a récemment dévoilé une partie de sa contribution à la réflexion nationale. Parmi les « douze mesures susceptibles d’améliorer la gouvernance et le financement de la dépendance en France », elle a notamment plaidé pour « l’introduction d’un acteur national dont l’objectif principal serait d’apporter de l’homogénéité dans les politiques publiques de prise en charge de la dépendance sur les territoires ». Et la fédération voudrait voir ce rôle être confié à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), « sous réserve de quelques aménagements de ses missions et de ses moyens ». Concrètement, elle « souhaite qu’un tarif socle national unique de l’allocation personnalisée autonomie soit appliqué sur l’ensemble du territoire ». Et la Fesp « insiste pour que celui-ci soit à la hauteur de la qualité de service attendue par les professionnels, les pouvoirs publics et les personnes aidées ». Enfin, la fédération indique que « cet acteur national doit pouvoir émettre un avis obligatoire et consultatif pour toute demande d’autorisation à exercer qui serait présentée au conseil départemental ». Réponse le 28 mars, jour de la remise du rapport de Dominique Libault, pilote de la concertation.
Panorama de l’actualité
La Fesp propose de renforcer le rôle de la CNSA
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