DANS LE CADRE DU GRAND DÉBAT NATIONAL, LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE, emmenée par Stanislas Guerini, dit vouloir envisager « de travailler un jour supplémentaire », afin de financer la dépendance.
Lors de son discours prononcé le dimanche 10 mars à Chartres, Stanislas Guerini constate que « la place en maison de retraite coûte 2 000,00 euros par mois, quand la retraite moyenne s’établit à 1 200 euros. Cette situation met des millions de personnes en souffrance et en difficulté ».
Il indique que son mouvement « doit se saisir du sujet de la dépendance en formulant des propositions ». La première proposition formulée consiste à généraliser la prise en charge par l’État de 25 % du coût de prise en charge des personnes en Ehpad, le tout en transformant une réduction d’impôt en crédit d’impôt généralisé. Selon Stanislas Guerini, « parce que ces propositions ont un coût, il faudra bien sûr trouver des financements. Ces financements ne pourront pas consister à taxer le “davantage le travail”, mais à se tourner vers les actifs ». C’est là qu’il a indiqué pouvoir « imaginer l’idée que l’on puisse travailler un jour de plus pour pouvoir aider à financer ces mesures en direction de nos aînés ».
L’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a répondu à cette proposition. Elle affirme qu’il « s’agit de réformer et de financer l’aide à l’autonomie, et non la “dépendance” ». L’AD-PA ajoute que, « par ailleurs, aucune des organisations ayant participé aux grèves de 2018, comme aucun professionnel ou aucun spécialiste du secteur, ne demande l’instauration d’un jour de travail supplémentaire ».