« Nous sommes des enfants normaux, on veut être protégés » : voici l’un des slogans qui ont été scandés par une trentaine de mineurs étrangers le jeudi 28 février, à Marseille, devant le tribunal. Une délégation a pu y déposer un courrier réclamant une prise en charge, comme la loi le prévoit, alors que certains de ces enfants font déjà l’objet d’une ordonnance de placement du juge. Ils vivent actuellement dans un squat dans le quartier Saint-Just, non loin du conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Cette manifestation est intervenue le jour où la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour le « traitement dégradant » d’un Afghan de 12 ans.
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Une manif pour demander à être protégé
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