« LE VIEILLISSEMENT, C’EST UN PEU COMME LE CHANGEMENT CLIMATIQUE. Nous y sommes, mais on ne peut pas être complètement certain que les pouvoirs publics aient bien mesuré que nous y sommes. En tout cas, ils n’ont pas encore pris pleinement la mesure de tout ce que cela implique, en particulier sur le sort réservé aujourd’hui aux personnes âgées. » Ces mots ont été prononcés le 27 février par Guillaume Quercy, lors de la signature de la Charte européenne de l’avancée en âge. Parmi les premiers signataires de ce texte, il y a Pascal Champvert, Annie de Vivie, Romain Gizolme, Edouard de Hennezel ou Alicia Issaka…Autant de personnalités engagées dans les secteurs de l’inclusion et de l’autonomie. « Lutter contre l’âgisme, c’est améliorer les conditions de vie des plus âgés (…). Il faut par conséquent réaffirmer et garantir que chaque moment de la vie a toute son importance, et que les droits des personnes soient assurés de façon effective et continue quel que soit l’âge », affirment les signataires. C’est pourquoi ils font cinq « propositions opérationnelles » : « mettre en place une politique éducative sur l’avancée en âge » ; « développer la participation et la citoyenneté des personnes âgées, notamment celles des plus vulnérables » ; « créer un ministère dédié au Vieillissement et une prestation autonomie dans chaque pays de l’Union » ; « créer des organismes nationaux de contrôle des discriminations par l’âge, en application des principes prévus par l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne » et enfin « nommer un commissaire européen au Vieillissement ».
Panorama de l’actualité
Signature d’une charte européenne de l’avancée en âge
Article réservé aux abonnés