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Le bénévolat, outil d’inclusion

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Passer du « bénévolat pour » au « bénévolat par ».

Cette réflexion autour du bénévolat inclusif, France Bénévolat l’a débutée avec les personnes handicapées. « La commission inter-associative de France Bénévolat a pris conscience que des publics sont restés « à la porte » de l’engagement bénévole, parmi lesquels les personnes en situation de handicap », explique Hubert Pénicaud, vice-président de France Bénévolat. Un constat qui a donné naissance, en 2016, au programme « Handi CAP Engagement(r) » en faveur du développement de l’engagement associatif de ce public à travers une mission bénévole ou un service civique. Autre objectif visé : sensibiliser les structures (établissements et services d’aide par le travail, Cap emploi, maisons départementales des personnes handicapées, missions handicap des mairies, centres communaux d’action sociale…) aux opportunités de l’engagement associatif des publics accompagnés.

En 2017 a fait suite le lancement du programme « Bénévolat & Réfugiés » dont l’objectif est de « rendre les réfugiés acteurs de leur inclusion sociale ». « Cette problématique innovante est à peine émergente en France ; elle l’est davantage dans les pays de l’Europe du Nord tels que la Suède, la Norvège, ou l’Allemagne », explique Michel Lefranc, coordonnateur national du programme. Une pratique immergente qui intéresse « fortement la plupart des associations qui interviennent dans le champ des migrants. Quelques expériences, souvent récentes, existent (Secours catholique, JRS [Jesuit Refugee Service], REF, Ordre de Malte…). D’autres sont en réflexion sur le sujet, d’où l’intérêt pour l’initiative de France Bénévolat », constate une étude-action pour le compte de la Fondation SNCF sur l’inclusion sociale des migrants par le bénévolat, en date de février. « Il y a dix ou quinze ans, on mettait une cloison presque étanche entre le public accueilli et les bénévoles. Aujourd’hui, beaucoup d’associations ont des démarches dynamiques en direction des personnes accueillies pour leur donner la possibilité de s’impliquer », se satisfait Hubert Pénicaud. Et d’ajouter : « La question de la place des usagers, la prise en compte des associations sur l’ouverture du bénévolat à tous sont autant de logiques qui se font la courte échelle. »

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