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Le nouveau président d’Alerte

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Conseiller technique, conseiller social, directeur de cabinet, Christophe Devys a pendant longtemps travaillé au sein des ministères. Le 23 janvier, il a été nommé à la tête du collectif Alerte, succédant à François Soulage.

« LORSQUE FRANÇOIS SOULAGE A SOUHAITÉ QUITTER SES FONCTIONS, certains ont pensé à moi pour assurer cette succession, et j’ai été très heureux de répondre à leur demande en raison notamment de notre collaboration passée. » Christophe Devys, nommé à la tête du collectif Alerte (1) le 23 janvier, en est à sa première prise de fonction dans le secteur associatif.

Ancien élève de l’IEP de Paris et de l’ENA, il a en effet débuté sa carrière au Conseil d’Etat en 1990. Il dirigera ensuite le cabinet du directeur général de l’AP-HP, entre 1994 et 1997, avant de devenir le conseiller technique en charge des questions de protection sociale de Lionel Jospin jusqu’en octobre 2000. Il dirige ensuite le cabinet de la ministre de la Justice d’alors, Marylise Lebranchu, puis occupe les fonctions de secrétaire général du Conseil d’Etat en 2007.

Il réintègre les cabinets ministériels sous le quinquennat « Hollande ». De 2012 à 2014, il devient conseiller social de Jean-Marc Ayrault. Pour la préparation du plan « pauvreté », il reçoit l’ensemble des associations réunies dans le collectif Alerte. « J’ai été très impressionné par la qualité des interventions et par la cohérence du travail commun, se souvient-il. Nous avons pu travailler de façon étroite dans ce cadre et mis en place une concertation approfondie avec l’ensemble des associations. »

L’ex-conseiller ministériel veut aujourd’hui s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur, dont il salue le travail. « Je me vois essentiellement comme le représentant des associations, explique-t-il. Il faudra faire émerger un consensus sur les différents sujets. Les associations réunies au sein d’Alerte, malgré leurs histoires distinctes, les publics différents auxquels elles s’adressent, et leurs positions, ont des valeurs communes et poursuivent un même objectif : faire reculer la pauvreté et l’exclusion. »

« L’expérience d’une vie administrative et ministérielle, au niveau du cabinet du Premier ministre, a sans doute paru utile pour le collectif Alerte, estime Christophe Devys. Tout comme le fait que le président du collectif ait une capacité de représentation auprès des pouvoirs publics et une compréhension modeste des mécanismes d’élaboration de la stratégie “pauvreté” notamment. » Nul doute que de telles expériences pourraient s’avérer nécessaires pour le collectif qui compte suivre de près la mise en place de la stratégie de lutte contre la pauvreté présentée en septembre. Le revenu universel d’activité, les retraites, le service public d’insertion et les questions de santé et de précarité, sont autant de points qui nécessitent une vigilance particulière, pour Christophe Devys. « C’est ce que les associations souhaitent », assure celui qui a également été nommé, comme le veut l’usage, président de la commission de lutte contre la pauvreté de l’Uniopss.

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