« L’ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ CONCOURT À L’ÉDUCATION D’ENFANTS ET D’ADOLESCENTS ou au soutien d’adultes présentant des déficiences physiques, des troubles du comportement ou qui ont des difficultés d’insertion. Il aide des personnes en difficulté à restaurer ou à préserver leur autonomie, à développer leurs capacités de socialisation, d’intégration ou d’insertion. […] Il travaille le plus souvent dans le secteur associatif, en milieu ouvert ou en établissement. » Telle est la définition du métier donnée par la Drees qui, dans une enquête publiée le 12 février indique que, en 2017, 13 900 élèves sont inscrits dans l’un des 85 établissements dispensant une formation d’éducateur spécialisé, dont 4 300 en première année. « Ces derniers constituent 15 % des effectifs en 1re année d’une formation menant à un diplôme social et 40 % de ceux préparant un diplôme de niveau III (bac + 2) », renseigne encore cette étude. Malgré cette baisse constatée, « la formation d’éducateur spécialisé, qui se déroule en trois ans, est la deuxième plus suivie des formations du travail social, après celle d’accompagnant éducatif et social ».
Toujours selon l’étude de la Drees, « le nombre de diplômés de cette formation s’élève à 4 100 en 2017. Il a baissé de 10 % en cinq ans, ce qui s’explique en partie par un recul du nombre d’inscrits en 1re année depuis plusieurs années ». En revanche, « le taux de réussite au diplôme a peu varié au cours de la période. Il s’élève en 2017 à 84 % ». « En parallèle de la baisse des effectifs dans la formation d’éducateur spécialisé, le diplôme de moniteur-éducateur attire, lui, de plus en plus d’étudiants : + 6 % d’inscrits en première année depuis 2012. »
A noter encore que « les nouveaux arrivants en 1re année de formation d’éducateur spécialisé sont âgés en moyenne de 23 ans contre 31 ans dans l’ensemble des formations sociales ». Enfin, dernier point mis en avant dans cette enquête, « les promotions d’étudiants éducateurs spécialisés font partie des promotions de formations sociales les moins féminisées, même si elles restent très largement féminines dans l’absolu : 77 % des nouveaux inscrits en 1re année sont des femmes contre 84 % en moyenne dans l’ensemble des formations sociales ».