L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son premier rapport sur la santé des migrants et réfugiés en Europe, le 21 janvier. Les conditions de séjour précaires « augmentent leur risque de souffrir de maladies cardiovasculaires », et les déplacements sont susceptibles de les rendre « plus vulnérables aux maladies infectieuses ». Sans compter les taux accrus de dépression et d’anxiété. Contre les idées reçues, l’OMS souligne que « le risque que les réfugiés et les migrants transmettent des maladies transmissibles à la population hôte est très faible ». La vulnérabilité des mineurs isolés au « stress post-traumatique » est pointée. L’organisation constate qu’il « reste encore beaucoup à faire » pour des systèmes de santé adaptés, deux ans après l’adoption du plan d’action sur la santé des réfugiés et des migrants.
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L’exil fragilise la santé
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