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Alexandre Dumas et la Madeleine de Proust

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D’ARTAGNAN ET SES AMIS, LES TROIS MOUSQUETAIRES ATHOS, PORTHOS ET ARAMIS, ne figurent pas au générique de ce roman oublié d’Alexandre Dumas. Mais d’autres personnages incontournables de la saga sont bien là. Anne d’Autriche et le duc de Richelieu, plus ennemis que jamais, traversent les pages du Sphinx rouge. Avouons-le, ces aventures inédites sont une sorte de madeleine de Proust. Elles réveillent nos passions adolescentes pour les personnages romanesques et les récits où les bons et les méchants sont clairement identifiés, où l’Histoire revisitée par Dumas nous plonge au cœur du pouvoir sous Louis XIII, avec ses petits et grands secrets, ses coups fourrés et ses actes chevaleresques. Le Sphinx rouge, que Dumas avait publié en feuilleton entre 1865 et 1866, est la suite immédiate des Trois mousquetaires. Il raconte une sombre histoire d’espionnage. A peine rentré à Paris après la victoire du siège de La Rochelle, Richelieu reçoit un jeune aristocrate, le comte de Moret, qui lui remet des lettres destinées à Marie de Médicis, au duc d’Orléans et à Anne d’Autriche. Ces missives sont explosives. Mais n’en disons pas plus car, au fond, peu importe l’intrigue. Seule compte la fulgurance du style dumassien, tant il est vrai que, dans la madeleine de Proust, l’essentiel est le goût qui reste dans les papilles de la mémoire et de la conscience.

Notes

« Le Sphinx rouge – Alexandre Dumas – Ed. Le Cherche midi, 22 €.

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