LE HAUT CONSEIL DE LA FAMILLE, DE L’ENFANCE ET DE L’ÂGE (HCFEA) a, dans un avis « adopté par consensus* » et rendu public le 13 décembre, donné son point de vue sur la concertation « grand âge et autonomie ». Le HCFEA indique notamment souhaiter « une loi ambitieuse avec un socle de base minimum à atteindre au plus tard en 2024 ». « Dans ce socle, le Conseil place en priorité l’amélioration de l’offre, que ce soit pour le soutien à domicile et l’amélioration des conditions de vie en établissement. » Il figurerait, pour le soutien à domicile, « un renforcement des plans personnalisés d’autonomie », avec pour objectif « une hausse de 50 % des plans exécutés, soit une augmentation de 1,9 milliard d’euros des dépenses publiques brutes ». L’augmentation couvrirait, entre autres, « l’accroissement des effectifs des allocataires de l’APA, l’amélioration des plans et un effort important sur les services à domicile ». Concernant les établissements, « l’amélioration des conditions de vie en Ehpad, qui est étroitement liée à celles des conditions de travail, de formation, de mobilité et de rémunération de leurs personnels, passe par une augmentation des moyens financiers des Ehpad ». Et « un accroissement des moyens de fonctionnement de l’ordre de 4 milliards d’euros à l’horizon 2024 est une référence pertinente de l’effort minimal à consentir ».
* A noter que le Medef s’est abstenu, car « certains scénarios évoquent une augmentation des prélèvements obligatoires ».