DANS LE PREMIER NUMÉRO DES ASH DE CETTE ANNÉE, je vous annonçais que 2018 devait être celle d’une grande transformation pour votre magazine.
Pari tenu. Depuis le mois de septembre, vous recevez un hebdomadaire qui se veut à la fois plus sélectif dans le choix des sujets traités et plus large dans le champ des domaines abordés et qui, surtout, a l’ambition de vous aider à mieux comprendre l’environnement et le cadre dans lesquels évolue le secteur social en décryptant plus profondément les grands sujets d’actualité et de débats qui animent autant les domaines de la gérontologie, du handicap, de la famille et de l’exclusion au sens large.
Ce choix de la « décryptologie » devrait trouver sa pleine mesure en 2019 parce que l’année qui va s’ouvrir dans quelques jours s’annonce riche en évolutions dont il faudra comprendre les enjeux et le dessous des cartes.
Ce sera d’abord la loi dépendance, le grand enjeu sociétal des prochaines années. La consultation qui s’achève a dégagé des pistes qui semblent faire consensus comme le fait de privilégier le maintien et l’aide à domicile et l’organisation d’un véritable parcours de prise en charge de la dépendance au détriment du tout-Ehpad. Comment cela se traduira-t-il dans la loi ? Quels seront – question essentielle – les financements ? Les derniers événements sociaux ont remis en cause des éléments qui semblaient acquis. Qui sera le pilote de cette transformation ? Comment les acteurs de terrain devront-ils s’adapter ? Ce sont ces points et quelques autres sur lesquels il faudra être attentifs.
Mais il n’y a pas que la dépendance. Au cours de l’année écoulée, le gouvernement a lancé de grands chantiers tels que le plan « pauvreté », la stratégie « autisme », l’inclusion des personnes handicapées, l’égalité homme-femme, le logement avec la loi « Elan » controversée.
Sur tous ces sujets, les ASH exerceront leur droit de suite au sens où, toujours avec vous, nous suivrons la mise en œuvre de ces plans. Les engagements seront-ils tenus ? Notre vigilance devra s’exercer mais toujours dans une logique d’explication et d’équilibre car les sujets sont complexes et les réponses ne sont pas binaires, oui ou non, blanc ou noir.
C’est donc à la poursuite de cette aventure d’une meilleure compréhension du secteur social, de sa vie interne et de son environnement que nous invite 2019 et que nous poursuivrons – espérons-le – ensemble le chemin.