Opérationnel depuis le 27 novembre, le portail de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes, dit portail « VSS », « permet aux victimes d’échanger avec des policiers ou gendarmes, spécialement formés, grâce à un outil de type chat afin d’assurer une prise en charge adaptée à chaque situation ». C’est ce que rappelle une instruction du ministère de l’Intérieur datant du 27 novembre dernier, et publiée le 9 décembre. Le texte insiste sur la finalité de cet outil : non pas constituer un outil de pré-plainte en ligne, mais « faciliter l’accompagnement des victimes dans leurs premières démarches, tant sociales que judiciaires ». Le service est géré à la fois par la police nationale et la gendarmerie. Du côté militaire, ce sont les 20 fonctionnaires de la brigade numérique de Rennes qui seront derrière l’écran. Ils ont reçu une formation spécifique sur la prise en charge des femmes victimes de violences apportée par les associations France victimes et la Fédération des acteurs de la solidarité. Côté police, la structure est composée de 16 policiers qui ont eux aussi reçu une formation.
En outre, la circulaire revient rapidement sur la mise en place du réseau territorial des référents violences. Les préfets ont nommé, au sein du corps préfectoral, une personne chargée de poursuivre les échanges d’informations pour permettre une meilleure coordination entre les services de l’Etat et les acteurs locaux.
Instruction relative à la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes, NOR : INT A1827039J, disp. sur circulaires.legifrance.gouv.fr.