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Une association pour faire entendre la voix des personnes âgées et de leurs familles

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« NOS AÎNÉS ONT BESOIN DE NOUS. Montrons-leur qu’ils ne sont pas seuls. Agissons ensemble ! » Tel est le credo de la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef). Association loi 1901, « cette fédération est, à l’origine, un regroupement de quatre associations qui s’occupaient des problématiques des personnes âgées, en particulier en établissements, explique Claudette Brialix, la présidente. Les premières discussions datent de 2004, quelques mois après la grande canicule qui avait fait des milliers de morts chez les personnes âgées. Les associations fondatrices ont en effet considéré qu’il ne fallait plus travailler de manière isolée afin de mieux peser dans le débat qui s’ouvrait. »

Officiellement créée en 2005, la Fnapaef a comme particularité d’être uniquement composée de bénévoles. Elle a donc pour objectif premier la mise en œuvre d’un accompagnement de qualité de la personne âgée fragilisée, en concertation avec les pouvoirs publics. « Nous privilégions le partenariat avec les associations de directeurs et avec les professionnels, et nous cherchons à favoriser la communication entre le terrain et les pouvoirs publics », indique Claudette Brialix. Actuellement, la Fnapaef regroupe 35 associations sur l’ensemble du territoire (dont une à Mayotte et une en cours d’adhésion en Guyane). Et la présidente de préciser : « L’objet de la Fnapaef a évolué au fil du temps. Créée autour de la situation des personnes âgées en établissements, elle s’est étendue ensuite à la problématique du domicile. En effet, nous nous sommes rendu compte que l’on ne pouvait pas segmenter le suivi des personnes âgées en perte d’autonomie : cela forme un tout. C’est pourquoi nous avons aussi deux associations d’aidants parmi les associations membres. »

« Nos objectifs sont de faire en sorte que l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie soit fait comme la société le doit, du début de la perte d’autonomie jusqu’à la fin de vie, poursuit Claudette Brialix. A ce titre-là, nous nous faisons entendre et nous nous sommes introduits dans de nombreuses réunions de concertation. En ce moment, par exemple, nous sommes partie prenante de la concertation “grand âge et autonomie”. Antérieurement, nous avons essayé de faire entendre la voix des usagers lors des discussions sur la tarification des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Nous sommes introduits au niveau des ministères, de l’Assemblée nationale et du Sénat, mais aussi dans les conseils départementaux. »

Parmi les autres objectifs majeurs de la Fnapaef, il y a la volonté « de dénoncer les pratiques professionnelles abusives », « d’exiger que les plus de 60 ans ne soient pas pénalisés par un financement inadapté lorsque la maladie ou le handicap les touche » et plus d’actualité. « Depuis sa création », la fédération appelle « à la mise en place du cinquième risque de protection sociale, au titre du handicap, sur le principe de solidarité nationale. »

En savoir plus : www.fnapaef.com

En chiffres

• Regroupement de 35 associations.

• Création en 2005.

Claudette Brialix,
une présidence engagée

Claudette Brialix a 71 ans. Avant de prendre la tête de la Fnapaef, elle a fondé en 2007 l’association Bien vieillir ensemble, du fait des nombreux dysfonctionnements de l’établissement de Valençay (Indre) où se trouvait sa mère. Il s’agit « d’une association de défense des usagers des établissements et des services pour les personnes en perte d’autonomie », explique-t-elle. D’abord dédiée au seul établissement de Valençay, elle a rapidement pris une résonance départementale, voire régionale. Très engagée, Claudette Brialix assure s’inquiéter de plus en plus pour l’avenir. « Le bénévolat se tarit partout, déplore-t-elle. Depuis quelques années, nous appelons à un renouvellement, mais celui-ci tarde. Si l’on regarde un petit peu ce qu’il se passe globalement en ce moment, on voit qu’il y a un rejet des structures, quelles qu’elles soient. Je pense qu’il y a une véritable interrogation, que nous sommes à un tournant dont personne ne sait dire aujourd’hui l’allure qu’il prendra. Nous ne sommes pas pessimistes, mais nous nous interrogeons beaucoup pour l’avenir. »

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