LE 22 NOVEMBRE, L’UNIVERSITE PARIS-EST CRETEIL (UPEC) a organisé, en partenariat avec le conseil départemental du Val-de-Marne, une journée d’étude sur le thème du vieillissement et de la fin de vie « afin de lever les tabous sur les questions relatives à la mort et à la fin de vie des personnes âgées ». Alors que la vieillesse apparaît dans les représentations collectives comme une ultime étape, marquée par des phases plus ou moins longues de dépendance physique et/ou cognitive, les différents intervenants (psychologue clinicien, anthropologue, enseignant, professionnel…) ont montré comment notre rapport à la fin de vie a changé au fil du temps, notamment en raison des évolutions sociales, technologiques et médicales. L’un des moments forts de la journée a notamment été la table ronde intitulée « Accompagner le deuil en institution et à domicile : retour d’expériences ». Il s’agissait d’un temps de réflexion autour de pratiques, d’expériences concrètes à propos de la place de la mort dans les structures et au domicile. « Alors que l’on meurt beaucoup dans ces établissements, cette problématique est très peu abordée, a notamment déploré Jean-Luc Noël, psychologue clinicien. Or on peut étudier la mort, on peut la penser. Cela donne d’ailleurs un autre sens à l’accompagnement. Il faut donc que les professionnels réfléchissent à la meilleure façon d’intégrer la question de la mort dans la fin de la vie. »
Panorama de l’actualité
Une difficile appréhension
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