Ces chiffres ne me surprennent pas mais ils devraient plutôt nous alerter. Le sujet n’est pas de pointer du doigt ces « vilaines » familles qui maltraitent leurs proches âgés ou handicapés. La question qu’il est important de se poser est de savoir quels sont les prérequis pour que cette aidance à l’autre se fasse dans des conditions acceptables pour l’aidant et des conditions correctes pour la personne aidée par un proche.
Aujourd’hui, il y a une pression morale extrêmement forte sur les familles, et particulièrement sur les femmes. Ces dernières étaient souvent sans activité avant les années 1960, elles pouvaient ainsi prendre en charge les grands-parents quand ils n’allaient pas bien, mais les choses ont changé depuis. Aujourd’hui, 67 % d’entre elles travaillent, elles cherchent donc des sol
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