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Projets de parcours d’intégration

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LES SIX PREMIERS LAURÉATS DE L’APPEL À PROJETS « 100 % inclusion » ont été dévoilés par le ministère du Travail. Baptisés « Audace », « Etincelle », « Douze parcours sans culture pour quatre territoires apprenants », « Coachs d’insertion professionnelle par le sport », « Pas de quartier pour l’échec » et « La main, le cœur, la tête », ces projets visent à proposer des parcours locaux de « remobilisation » à des publics éloignés de l’emploi. Objectif ? Permettre à des acteurs privés (associations, entreprises dans le cadre de leurs politiques de mécénat ou de recrutement en situation de travail) et publics (Afpa, missions locales) de s’associer pour développer et porter des parcours intégrés, de la « simple » remotivation de chômeurs de longue durée ou de jeunes sans qualifications jusqu’à leur retour dans l’emploi. « Si nous avons lancé des appels à projets et pas des appels d’offres, c’était pour permettre aux acteurs de nouer librement des partenariats créatifs en fonction des réalités de leurs territoires », expliquait Muriel Pénicaud lors de la présentation des premiers lauréats, le 6 novembre.

Le financement de « 100 % inclusion » devrait représenter, au total, 40 millions d’euros, pris sur les 15 milliards du plan d’investissement compétences (PIC). La subvention pourra représenter 60 à 80 % de la facture finale de chaque opération. Sont plus particulièrement concernés les publics venus des quartiers de la politique de la ville ou de zones rurales excavées. « Pour réussir, il faut agir au niveau du territoire, du bassin d’emploi : le niveau le plus pertinent pour être efficace », détaille Jean-Marie Marx, haut-commissaire à la transformation des compétences. Les porteurs de projets insistent sur la nécessaire remotivation des publics : « Il ne s’agit pas que de monter des parcours de formation. Certains d’entre eux n’ont jamais connu l’emploi, ni vu leurs parents ailleurs qu’au chômage. C’est un véritable accompagnement vers le retour de la confiance en eux dont ils ont besoin », explique André Dupon, président de l’association d’inclusion sociale lilloise Campus Vitamine T qui, en partenariat avec l’organisme La Sauvegarde du Nord, porte le projet « Audace » visant à permettre à 1 000 précaires des Hauts-de-France de reprendre langue avec l’emploi. Au total,1 500 dossiers de projets ont d’ores et déjà été déposés, parmi lesquels 150 seront sélectionnés et financés tout au long du quinquennat.

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