Censée concerner tout « lieu habité » y compris les squats et les bidonvilles depuis janvier 2017, la trêve hivernale ne s’applique pas, de fait, sur tout le territoire. Localement, des arrêtés permettent aux préfets de poursuivre les expulsions. C’est ce que dénonce dans un communiqué, publié le 31 octobre, le collectif national droits de l’Homme Romeurope. Il en appelle ainsi le ministre de l’Intérieur à « interdire aux préfets de recourir à la force publique pour expulser sans relogement ni hébergement stable » les habitants de squats et de bidonvilles. Le collectif réclame également une application « immédiate et concertée » de l’instruction du 25 janvier 2018 pour la résorption pérenne des bidonvilles, signées par huit ministres, et dont la mise en œuvre reste encore incomplète.
Le social en mouvement
Trêve hivernale
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