Tout un poème

« SI CET ÉTÉ A ÉTÉ AUSSI RICHE EN ÉCHANGES, C’EST PEUT-ÊTRE AUSSI GRÂCE À CE LIVRE que j’écris sur le papillon que tu es en train de devenir. » Le livre dont parle Frédérique Préel s’intitule Toi, mon vivant poème. Il raconte l’histoire de Simon, son troisième enfant, atteint d’autisme. Au début, la maman n’a rien soupçonné, elle pensait tout au plus que son garçon était rêveur. Il a fallu que, un jour, une amie très proche lui fasse remarquer qu’il était différent pour que son mari et elle réagissent. A la violence du diagnostic succède un parcours semé d’obstacles, à commencer par l’école. Pourtant, l’auteure le sent intuitivement : son fils a une autre intelligence. Elle met alors en place un accompagnement intensif pour valoriser ses capacités, et notamment son amour de la musique. Aujourd’hui, Simon va au collège et joue dans un groupe. Un témoignage fort et personnel, car l’auteur le reconnaît d’emblée : « Je n’aurais certainement pas le même point de vue si mon fils ne parlait pas, ne dormait pas et se tapait la tête contre les murs à longueur de journée. »