Le patron des députés LREM a refusé de faire entrer au budget 2019 l’amendement d’Aurélien Taché, adopté par l’Assemblée nationale, accordant un crédit d’impôt aux citoyens hébergeant un réfugié ou un demandeur d’asile. Gérard Sadik, responsable « asile » à la Cimade, souligne « le paradoxe » : un décret du 31 mai 2018 supprime le droit à l’ADA (allocation pour demandeur d’asile), de 7,40 € par jour, pour les demandeurs d’asile hébergés gratuitement. Deux autres amendements créent des déductions fiscales pour les personnes logeant des sans-abri via des associations. « Dès qu’il y a marqué “demandeur d’asile”, la mesure n’a pas l’agrément du ministère de l’Intérieur et de Bercy », note Gérard Sadik, qui rappelle que « la moitié d’entre eux ne sont pas hébergés par l’Etat ».
Panorama de l’actualité
Pour les hebergeurs de refugies
Article réservé aux abonnés